Premier jour: le livre de comptes
Deuxième jour: démontage de la sonnette
Troisième jour: en attendant Françoise Six mois après cet incident (voir Troisième jour: je ne vous aime pas), et alors que dans l’intervalle nos relations se sont limitées au strict minimum, Françoise Verny entre pour la première fois dans mon bureau. C’est un soir vers 18 heures. Elle me dit qu’elle aimerait bien qu’on se parle.
– Quand voulez-vous ?
– Pourquoi pas maintenant ?
Et nous voici sortant de l’immeuble de la rue Racine pour nous rendre au bar du Trianon, où Françoise a ses habitudes en début de soirée.
Deuxième jour: démontage de la sonnette
Troisième jour: en attendant Françoise Six mois après cet incident (voir Troisième jour: je ne vous aime pas), et alors que dans l’intervalle nos relations se sont limitées au strict minimum, Françoise Verny entre pour la première fois dans mon bureau. C’est un soir vers 18 heures. Elle me dit qu’elle aimerait bien qu’on se parle.
– Quand voulez-vous ?
– Pourquoi pas maintenant ?
Et nous voici sortant de l’immeuble de la rue Racine pour nous rendre au bar du Trianon, où Françoise a ses habitudes en début de soirée.
Nous commençons à remonter la rue Monsieur le Prince lorsque Françoise me déclare :
– Finalement, je vous aime bien, reprenant la conversation où elle s’était arrêtée six mois plus tôt.
– … ?
– Beaucoup de gens de la maison sont venus vous voir. On peut vous parler. Vous êtes accessible. Cette maison crevait d’avoir les portes fermées. La vôtre est toujours
Le bar du Trianon
Arrivés au Trianon, nous trinquons à cette affection nouvelle.
Avec du whisky, bien sûr.
Ce jour-là, nous sommes devenus amis. Nous le resterons, jusqu’à la fin.
Merci du message, Thierry.
C’est vrai que j’ai beaucoup aimé Françoise. Je n’ai pas un souvenir aussi ébloui que vous du discours de BHL à son enterrement, mais je vous renvoie là-dessus à un autre article de ce blog
http://maisquiestarbon.over-blog.com/article-25664848.html
Avec mon amical souvenir
Bonsoir Jean- Pierre ,
Je viens de lire votre témoignage dans ” Challenges ” et je suis très heureux d’avoir de vos nouvelles . Je suis très ému de lire ces quelques lignes concernant Françoise Verny et elles me font
remonter des souvenirs parfois épiques concernant cette immense dame ; je me souviens de ses obsèques à l’église Saint Augustin un matin gris et triste où une demie poignée d’auteurs était présents
et le très beau discours de BHL . Je vous souhaite beaucoup de bonheurs !!! Thierry Colas .