Il existe de nos jours une multitude d’auteurs méconnus, à qui il arrive d’avoir un coup de génie.
Tel est le cas d’Alain Prunier, fabuliste injustement obscur, à qui l’on doit ce concentré surréaliste de jeu de mots en vers :
Une génisse avait deux passions dans la vie :
De l’éléphant le cri et de Flaubert l’écrit.
Si bien qu’un beau matin, madame veau barrit.
De l’éléphant le cri et de Flaubert l’écrit.
Si bien qu’un beau matin, madame veau barrit.
Si la génisse lit, on peut imaginer que l’éléphant fait de même. Je trouve que celui-ci a l’air de sortir de la lecture des Mémoires de Guerre du Général de Gaulle.
Un lecteur sri lankais dirait même “Ex-Ceylan cet éléphant!”
excellent cet éléphant….a+